Le mot de la semaine est perché
Dryade : du grec drus, chêne. Nymphe protectrice des chênes d'abord puis de tous les arbres et de la forêt. Elles flottent dans les sous bois et dansent la nuit autours des arbres qu'elles surveillent. Elle se distingue depuis le moyen-âge des Hamadryades qui sont attachées à un seul arbre et dont la vie dépend. Elles n'en étaient cependant pas inséparables. Dans Homère, on les voit s'échapper des troncs où elles sont enfermées, afin d'aller sacrifier à Vénus dans les grottes avec les Satyres. Selon Sénèque, elles quittaient aussi leurs chênes pour entendre le chant du divin Orphée - Eurydice était une dryade.
Dryade, d'Evelyn de Morgan (1855-1919)
Voir également une magnifique photo d'hamadryade sur le site de Brigitte Allègre, http://www.canalblog.com/cf/fe/tb/?bid=557894&pid=14154679